Catégories
Zanzibar

2 ème week end à Zanzibar

Un chauffeur nous avait déposés à l’aéroport de Pemba.

Un chauffeur nous a récupérés à l’aéroport de Zanzibar.

Mais avant de nous rendre à l’appartement de Stone Town, nous nous arrêtons à Zanzibar-ville pour y acheter dans une boutique spécialisée des protections capuchonnées: des capotes anglaises. Cette boutique ne vend que des préservatifs, du Viagra et du Cyalis; elle est submergée par la foule des masculins amoureux, et le choix de capotes est très variées.

Tout le monde est content de voir des occidentaux engagés comme eux dans la recherche de protections rapprochées.

On nous pousse vers le patron, qui nous fait l’article: avantages ou inconvénients de tel ou tel modèle. On discute les prix et on ressort Wally et moi avec nos boîtes de capotes à la main, qui devraient nous permettre de tenir jusqu’à après demain. 

Direction Stone Town, vers notre appartement. Le chauffeur nous laisse au parking…et j’ai encore bien mal à ma hanche, pour rejoindre à pied, à partir du Mercury, notre appartement…. Ca va sûrement pas s’arranger tout seul.

Christelle

A peine arrivé, Wali appelle Lily, pour l’inviter à nous rejoindre au Mercury; il lui demande aussi d’appeler Christelle, mon invitée personnelle. Nous posons donc nos valises et nous reposons un peu. 

Puis, l’appel de la mosquée, s’insinue à travers les rues étroites de Stone Town, pour s’inviter dans les appartements de chaque musulman; il est alors, pour nous l’heure de filer chez Freddy Mercury.

C’est un plaisir de franchir l’entrée de cet établissement: on aperçoit derrière les tables et les chaises, la plage blanche et l’océan,

où les voiles auriques des Ndaows, 

au gré des alizés bonheur, 

trafiquent et traficotent.

Tournicote et Tournicotons

Pendant l’apéritif, les verres s’additionnent, l’addition aussi ainsi que les conversations pendant le repas lorsque nos dulcinées sont enfin arrivées…

Christelle est un petit modèle, une petite gazelle et la vue de sa peau lisse, et de son regard avisé, accroché au mien bien aviné, est un vrai délice.

J’imagine avec joie, le plaisir du pousse-café, prévu entre nous deux en fin de soirée. Ou à quatre, si le Wali et Lylie, en formulent l’envie…

C’est aujourd’hui, le dernier week-end à Zanzibar pour Wali, qui se prépare à sa nouvelle mission au Swaziland.de regarder cette vidéo sur www.youtube.com</a>, ou activez JavaScript Après le repas, nous migrons vers la piste de danse que je nomme pour ma part, la piste des chances: celle des premiers contacts physiques, main dans la main.

Une main de l’un dans une main de l’autre.

De l’autre main, enserrer la taille de sa cavalière, avant de monter sur selle…ci est un prélude à l’amour.

Nous sommes à Zanzibar, tout simplement un Samedi soir sur la terre.

Essayez de regarder cette vidéo sur www.youtube.com</a>, ou La Danse Libérée est un bon plan pour évacuer les émotions déplaisantes, apaiser le système nerveux, et faire un pas de plus vers le Soi, la compréhension de soi même. 

Par la répétition de mouvements incohérents, voir grotesques, la Danse va libérer nos intuitions, et au son du Djembé (le tamtam) nos pensées négatives s’envolent; tout en ressentant le bien être qui envahit nos corps, nous entrons dans une forme de sagesse.

La Danse que tout le monde devrait faire, qui conduit du rythme du tambour, à notre propre rythme intérieur, notre Soi Supérieur. Cette danse fait émerger les pensées que nous voulons éliminer, en nous conduisant au “lâcher prise, ici et maintenant” .

On  découvre alors la puissance du mouvement, qui aide au discernement, au ressenti, et à la libération de vos émotions.

Christelle, écoute moi:

“La Vie est une Dance, et toi, tu es la Danseuse.”

“La Vie est une Dance, et moi je suis le Danseur.”

Francis Cabrel nous ayant ainsi embarqué vers l’appartement de Stone Town, je m’affale sur mon lit dans la petite chambre. Je suis un peu stone, moi aussi…et par la pensée, je m’apprête à la suite des évènements.

Aucun doute, sur la suite logique, et agréable, de l’opération montée par Lily est Christelle, le week-end dernier. Cette fois-ci, je suis quand même plus présentable que samedi dernier, lorsqu’elles m’avaient, toutes les deux, transbahuté d’un feu de camp qui s’éteignait tout doucement vers la chambre d’un hôtel sympathique.

Mais, à ma grande surprise, Christelle me demande de me lever et d’aller regarder la télé dans le salon. Éberlué, je m’exécute, en me demandant si je n’ai pas trop préjugé de ma dulcinée: elle entre seule dans la chambre, et tire la porte derrière elle. 

Je prête l’oreille, pas de bruit de serrure; c’est déjà ça, elle ne s’est donc pas enfermée pour se soustraire à mes audaces.

Rassuré, je la laisse faire comme elle veut, et optimiste, je me passe un film porno à la télé. Un bon moyen de se mettre en forme, ce qui vu mon âge avancé (70), et l’alcool absorbé, pourrait bien s’avérer d’une grande utilité.

Suffisamment émoustillé, je m’approche et j’entrebaille doucement la porte d’entrée. Quelle n’est pas ma stupéfaction, Christelle, n’est pas allongée sur le lit en train de roupiller, mais balais et serpillière à la main, elle frotte le plancher. Elle a aussi déniché, sur une étagère, des draps propres pour faire le lit. Mais ce n’est pas fini, dans le même laps de temps, elle a aussi frotté l’émail dans la salle de bain! (le bidet, le lavabo, et les WC). Faut le faire! 

Le temps que m’a pris cet inventaire, la voilà debout sur une chaise en train de changer l’ampoule du plafond!

Décidément, cette petite Christelle qui est bien belle, à déjà bien des qualités, qu’un homme est en droit d’attendre de son épouse: motivée, énergique, travailleuse…. après il faudra voir si elle fait bien la cuisine, et aussi si elle fait bien la vaisselle…

Mais je me concentre maintenant, le temps qu’elle astique les carreaux des fenêtres, sur ce qu’elle devrait offrir de manière plus intime à son homme.

Saura-t-elle se soumettre à mes désirs et veiller à mon plaisir? Se soumettre sans se démettre. That’s the question?

C’est important, ça…Et que va t elle proposer en guise d’introduction avant l’intromission? 

Quoique sur ce point particulier, en Afrique (et nous y sommes à Zanzibar) y a pas de souci à faire, elles savent toutes ce qu’il faut faire, sans en avoir l’air, avant de mettre les fesses en l’air.

Et elle m’a bien surpris en chantant en peine action:

« toute ma vie j’ai révé d’être une hôtesse de l’air,

  toute ma vie j’ai révé, d’avoir les fesses en l’air ».

Essayez de regarder cette vidéo sur www.youtube.com</a>, ou activez JavaScript dans votre navigateur si ce n&#39;est psayez de regarder cette vidéo sur www.youtube.com</a>, ou aLa danse traditionnelle annuelle des 90 000 vierges du Swaziland. 

La virginité est à présent encouragée pour lutter contre le Sida.

Adieu, Wally

Le réveil près de Christel fut un peu tardif. Et à midi nous sommes allés avec Wally et Lily à la pizzeria number one de Zanzibar. Wally doit prendre l’avion dans la soirée pour le Swaziland. 

Nous recommençons à picoler au tour d’une pizza géante. L’Asti Spumante, le rosé pétillant italien, venu tout droit du Piémont. Au moment de régler, il y a entre Wally et moi une embrouille, car lui prétend que je n’ai pas payé, et moi je pense que j’ai payé le double. Finalement, à mon grand désarroi, nous nous quittons bien fâchés. Et il file à l’aéroport, avec Lily, sans même me faire la bise ! 


La traductrice

Ce soir, à Zanzibar, je suis seul; je me dirige, pensif, un peu mélancolique, vers le Mercury, pour y dîner.

Le restaurant est désert, un peu obscur, comme la plupart des établissements de l’île, puisque les touristes récupèrent de leurs samedis-soirs agités. Entré dans l’établissement, je salue le garçon, et me dirige vers ma table habituelle. 

M’asseyant prestement, je me retourne et surprend sur son visage, une mimique acquiescement à l’intention d’ une…. d’une jeune femme assise à l’extrémité du comptoir. 

Celle-ci me sourit d’une manière engageante, c’est une invite à m’asseoir à coté d’elle…

Evidemment, j’ai tendance à penser, puisque l’établissement est désert, qu’elle m’attendait et le mouvement de tête du garçon me le confirmait. Désireux d’en savoir plus, j’engage la conversation.

Voilà une femme, au visage agréable, habillée avec goût à la mode zanzibarie; bref elle dégage une certaine classe.

Et son discours sort des banalités habituelles de ce genre de situation. Elle m’apprend qu’elle est traductrice dans une multinationale basée à Dar Es Salam, engagée dans des activités sectorielles touristiques. Elle y assume aussi la position de secrétaire de direction. 

Alors je parle de moi, j’adore ça, bla,bla,bla…

Finalement une femme sympathique et agréable. 

Au début du repas, je l’invite à manger avec moi: j’essuie un refus poli.

A la fin du repas, je l’invite à coucher avec moi: elle accepte avec joie. 

Comme quoi!

Pour rejoindre l’appartement à Stone Town, je dois m’appuyer, mon bras droit sur sur son épaule gauche, et je chemin faisant je m’en vais clopin, clopant…

Au passage devant la mosquée, toujours un groupe d’adultes adolescents qui nous regardent passer. Qui sont-ils, que font-ils? Sans doute des gardiens veillant au calme et à la sécurité du quartier.

Une hanche douloureuse, c’est un handicap pour marcher, mais pas pour baiser…alors nous poursuivons la soirée d’une manière agréable, pour l’une comme pour l’autre. Cependant je ne peux m’empêcher de penser que c’est la première fois que je couche avec une partenaire aussi âgée

(sans doute la quarantaine). Bon comme de mon coté j’approche de 75 ans, je ne vais pas faire la fine bouche.., si j’ose dire! D’ailleurs si son corps n’est plus de prime jeunesse, il a conservé une élasticité de bon aloi, et sur le déduit elle en sait plus que bien des demoiselles.

Et pas des pucelles…

Après que j’eu dispersé mes gênes dans l’origine du monde, elle m’explique qu’ elle devrait normalement rejoindre son boulot à DAR, mais son patron prenant bientôt ses vacances, elle en ferra de même, et viendra à Zanzibar pour rester quelques jours , en ma plaisante compagnie. Si cela me convient. Voilà qui me convient, ça m’évitera la solitude des célibataires endurcis. 

D’autre part, si cela l’intéresse, je vais la prendre comme interprète anglais-français de notre mission à Pemba (sous réserve d’en obtenir l’agrément et le paiement par la Zawa).

Hélas cette démarche, soumise à Miss Rokia, n’a pas abouti;

cette dernière se demandant d’ailleurs, s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme. Dommage, j’aurai bien apprécié de me faire payer par la Banque Africaine de Développement, ma charmante traductrice pendant mon séjour à Pemba! 

Célibataire endurci

Le week end, je suis content d’avoir les mains libres….de les poser là où je veux, sans avoir compte à rendre compte à quiconque. Mais en semaine, il y a le plus souvent moins d’opportunités. Ceci dit, j’ai quand même la télé à l’appart, mais pour moi, ce n’est pas suffisant. Je veux de l’action, de la découverte, de la nouveauté. Physique et psychologique.. C’est assez sympa de découvrir de nouvelles gazelles, d’accord, mais aussi de nouvelles relations dans le travail, ou simplement des copains nationaux ou des compatriotes. Souvent rencontrés au bistrot, car en Afrique on y passe pas mal de temps. Il faut boire, il fait si chaud…

Le problème c’est que dans mon job, tous les deux ans il faut changer de pays, donc de vie, de partenaires féminines, de copain de travail et de relations…etc. Mais finalement je m’y suis fait, d’abord parce que, au boulot ce sont des schémas un peu semblables, d’un projet à l’autre, d’un pays à l’autre, d’un employeur à l’autre, d’un donateur à l’autre, d’une administration à l’autre, d’un copain à d’autres, d’une femme à l’autre, et d’une gazelle à l’autre. 

Bref on acquiert en travaillant dans ces conditions une mentalité très ouverte à la rencontre, aux échanges, à la curiosité, la créativité, et aussi parfois au goût du risque..etc… mais aussi aux cultures nouvelles, mentalités, musiques, danses, relations intellectuelles ou intercorporelles, schémas et codes de pensées, d’écritures, des paroles et des actes, et aux plaisirs d’aimer.

Ce sont ces similitudes, plus ou moins marquées, qui forgent à longueur de siècles ou de distances, ce que l’on peut donc finalement appeler l’être humain. Je suis un humain chez les humains (ndlr: ..et je ne suis pas le seul). 

Bon, comme on le voit la fréquentation de cette intellectuelle tanzanienne élève mes réflexions.

Celles-ci révèlent du reste le danger d’une certaine faiblesse, à laquelle il ne faut pas se laisser aller, sous prétexte de sympathie, de confiance, voir d’amour…je ne laisserai pas aller à être aimé, comme on aime les poulets: bien préparés, bien plumés et bien rôtis.

Nous passons donc le dimanche en amoureux, puis au restaurant, et pour finir elle doit prendre la navette pour rentrer chez elle, à Dar Es Salam, où elle réside, célibataire dans son propre appartement…Elle essaye de me convaincre de venir l’y rejoindre le week end prochain, mais je préfère décliner, car d’une: elle n’a pas la climatisation, et de deux: ne connaissant personne en Tanzanie, je ne veux pas m’y retrouver à sa merci.

Par contre, nous convenons de nous retrouver bientôt au Mercury.

Après le départ de la traductrice, il n’est pas très tard et j’appelle Christelle, pour l’inviter au Mercury, pour le repas du soir. Elle accepte avec plaisir..et nous finirons le week end ensemble, jusqu’au petit matin. Puis il va être l’heure pour moi, de rentrer à Pemba, après ces trois jours de week end, finalement bien occupés. On se retrouve pour le week end prochain? Même lieu, même heure?

Après une semaine laborieuse à Pemba, me revoilà à Zanzibar.

Un chauffeur vient de me récupérer à l’aéroport de Zanzibar, et me conduit à l’appartement de Stone Town.

Nous sommes vendredi vers 18h, et j’ai bien envie de revoir Christelle. Alors dring, dring, coucou, Christelle: c’est Xavier, je suis à Zanzibar et je t’invite ce soir au Mercury Bar. OK? OK. Et voilà l’affaire est dans le sac! Je vérifie dans ma valise de tennisman, qu’il me reste quelques préservatifs, et je prends une bonne douche en attendant ma belle! Et en pensant aux prémices et aux délices qu’elle me réserve. D’ailleurs, tiens, la voilà: elle s’encadre dans la porte d’entrée de l’appart, elle suce du réglisse, un morceau de Zan. C’est prémonitoire. Sa jupette est au seuil de rupture et sa devanture prête à éclater. Walaye!

Alors pourquoi aller au Mercury, quand on est si bien entre les bras d’une personne du sexe opposé, d’une personne de l’âge qu’on a plus?

On commence donc la proposition du missionnaire (juste pour dire bonjour) puis on passe aux choses sérieuses, en s’amusant au grand élastique, au pipeau magique et au tourniquet. Et ensuite Christelle, elle me l’a fait comme les nanas, et les mamas ci-dessousLe calme qui succède à l’irrésistible élan qui nous a conduit aux accouplements CtrlC – CtrlV (copié, collé) s’installe et….ce sont des moments délicieux, de ceux que je préfèrre dans l’existence.

Alors que nous n’avons jamais été aussi proche l’un de l’autre, maintenant, Christelle et Xavier, nous ne faisons plus qu’un dans une complicité, une unité retrouvées.

On termine ce quicky, en beauté, en amoureux, au Traveler, en face du coucher de soleil, à Zanzibar sur l’océan indien.

Et ce soir nous y restons, au Traveler, pour boire et manger.

Ainsi, finalement, nous aurons fait les 3 B à l’envers, sans omettre, l’un dans l’autre, le quatrième avant de sombrer saouls, épuisés, repus et satisfaits dans un sommeil de plomb. 

Le lendemain soir nous dansons sur la musique du Mercuries Bar Bohémian… Durant la soirée, mon regard croise une fois encore celui de Natasha; je me promets de faire plus ample connaissance avec elle, dès le week end prochain.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *