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Ma vie résumée

MA VIE D’INGÉNIEUR HYDRAULICIEN:

 » Quand j’étais petit garçon, je repassais mes leçons, en chantant.

Et bien des années plus tard je chassais mes idées noires, en chantant.

C’est beaucoup moins inquiétant de parler du mauvais temps en chantant.

Et c’est tellement plus mignon de se faire traiter de con, en chantant.

La vie c’est plus marrant, c’est moins désespérant en chantant“.

A 17 ans je suis mort : Un éclair, un coup de tonnerre, un grand coup de poing dans la gueule, l’odeur de la poudre, et une balle dans la tête. Mon ami Roger vient de me tirer dessus à bout portant ! Le sang envahit ma gorge. Je réalise que je vais mourir, si jeune ! 

Mon grand regret, mon seul et vrai regret c’est de mourir, sans avoir jamais fait l’amour ! 

Rideau noir, je meurs…

Mon réveil á l’hôpital fût rassurant. Rien de grave. Et pourtant la balle avait percuté sous le menton, traversé la gorge, et s’était figée dans le mur derrière moi. Rien de grave donc… Simplement un miracle !  Cinq millimètres plus haut, l’épiphyse était touchée et j’étais réduit à l’état de légume. 

Peu à peu je renaissais à la vie et après quelques jours d’observation je sortais de l’hôpital. Aucun dégât sérieux. 

Ayant frôlé la mort, je décidais alors de vivre intensément le reste de ma vie… et je ne laisserai personne m’en empêcher ! Personne. A moi la vie ! Vive la vie ! Olé !

« La première fille de ma vie, dans la rue je l’ai suivie, en chantant.

Quand elle s’est déshabillée, j’ai joué le vieil habitué, en chantant.

J’étais si content de moi que j’ai fait l’amour dix fois, en chantant.

Mais je ne peux pas m’expliquer qu’au matin elle m’ait quitté, enchantée.L’amour c’est plus marrant, c’est moins désespérant, en chantant. »



Peu après que Roger m’ait tué, son pére allait me montrer le sens de ma vie. Il se proposait de nous donner, à Roger et à moi, des cours de maths.
Pour moi ce fût une révolution: j’étais à l’aise, je comprenais facilement et j’aimais ça; en bref j’étais doué et je suis devenu effectivement fort en maths
A 18 ans ans je passais le Bac mathelem.
Et je quittais la maison familiale.

C’est la préparation aux grandes écoles d’ingénieurs : une année de mathématiques supérieures, suivie de deux années de mathématiques spéciales. Etant interne pensionnaire au lycée Thiers à Marseille; ma vie durant trois ans se résume à des mathématiques à outrance. Et finalement le concours, et l’admission á l’ENSHG: l’école nationale supérieure d’ hydraulique de Grenoble.
A 24 ans, j’en sors, « enchanté », avec mon dìplôme d’ingénieur en poche.
Alors débute ma carrière en Afrique.

https://youtu.be/NFpgqpcWSWc

CHAPITRE 4
A trois reprises, j’ai eu la chance, d’intervenir aussi sur des programmes d’assistance humanitaire aux réfugiés: en Albanie, au Zaïre, et en Guinée forestière, pour l’accueil des réfugiés du Kosovo, du Rwanda et du Burundi, du Liberia et de la Sierra Leone.

Ces programmes humanitaires, très lourds financièrement parlant (car ils prennent en charge des millions de réfugiés) sont financés par les bailleurs de fonds internationaux: le Haut commissariat aux réfugiés des Nations Unies, l’Union Européenne, les Etats Unis, les Banques Mondiales de développement , Africaine, Islamique, les Fonds saoudien et koweitien..etc) et les Coopérations française, anglaise, allemande, italienne.

Etant missionné par le Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies (le HCR), j’étais le coordinateur de l’alimentation en eau potable des camps de réfugiés et donc je coopérais avec des organisations humanitaires telles que: Médecins sans frontières, Ingénieurs sans frontiéres, Médecins du monde, Association internationale contre la faim, Première urgence…etc. Ces ONGs conçoivent, réalisent et gèrent les camps de réfugiés:
eau potable, nourriture, habitat, hygiène et santé.
Les opérations humanitaires sont financées par les bailleurs de fonds cités plus haut, mais aussi par leurs fonds propres collectés lors de campagnes de sensibilisation grand public (fund raising in english).
Et le HCR assure la coordination générale avec d’autres agences des Nations Unies qui s’associent aux programmes d’assistances au réfugiés du monde entier:
– Le PAM, programme alimentaire mondial qui achemine la nourriture vers les camps, avec une logistique lourde,
– l’UNICEF qui assure le suivi des enfants, donc des mamans, de leur alimentation, et de leur éducation, de leur sécurité,
– l’OMS qui veille à maintenir la santé dans les camps, en construisant en particulier les latrines, un cimetière, et en contrôlant l’eau potable pour éviter la propagation des épidémies de choléra, mortelles et effroyablement rapides. Des centaines, voire des milliers de réfugiés peuvent être emportés par le choléra en quelques jours (et parfois le personnel soignant au contact, donc très exposé). Heureusement des ONG telles MSF ou MDM savent comment juguler une épidémie de choléra en construisant des hôpitaux de fortune et en fournissant de toute urgence des médecins bénévoles et des infirmières (qui quittent leur travail en métropole pour s’investir quelques semaines dans les camps): je les ai vus mettre fin à des épidémies de choléra, dans plusieurs camps de réfugiés au Zaïre.
Le HCR et les agences mentionnées missionnent leurs experts internationaux (dont moi-même) sur le terrain. Ils embauchent aussi sur place du personnel national compétent et coopérent avec les administrations et les ONG locales.
Ainsi une opération á laquelle j’ai participé a débuté en Guinée, avec trois personnes (le représentant du HCR, un logisticien et moi-même) pour dépasser en six mois un total de 3000 personnes.
Autres exemples:

– le programme d’assistance aux réfugiés au Liberia était dimensionné pour 400.000 réfugiés répartis dans 20 camps.
– Le plus grand camp humanitaire du monde, á cette époque, était situé á Arucha en Tanzanie: 900.000 réfugiés !
Plus de trois fois la population de Tahiti et des îles dans un seul camp gigantesque.

Ces opérations d’assistance aux réfugiés m’ont révélé plus que tout le sens de ma vie. « El ma owel hayat, makench hayat bidouni ma » comme on dit au Maghreb:

« L’eau c’est la vie, il n’y a pas de vie sans eau ».

PARTIR

« Aimer prendre un avion un matin glacial d’hiver pour une mission lointaine et longue
c’est mettre sa culture en bandoulière et prendre le risque de se perdre.
Perdre ses repères pour retrouver, au bout du compte, les essentiels.
Mais auparavant il faut accepter les mystères de l’inconnu, ses troubles et ses dangers,
d’autres intelligences, d’autres cœurs, d’autres bontés, d’autres beautés.
Accepter de ne presque rien savoir des faits et gestes, des paroles de ceux que l’on aime.
Savoir partir le cœur léger malgré les séparations, tout laisser sans rien laisser.
C’est aussi assister au spectacle de la pauvreté, impuissant.
Chercher d’autres demains, s’approcher des autres, doucement.
Aimer les soirs incertains dans une capitale inconnue, les aubes douteuses…
Préférer les flottements de l’âme aux certitudes du savoir.
Croiser le regard d’un enfant pauvre de la brousse ou celui hautain d’une femme peulh.
Aimer les horizons qui reculent et les faire reculer si besoin est.
C’est savoir que l’on ne rentre jamais indemne d’absences au long cours.
Revenir sans jamais vraiment revenir, prendre le risque de devoir repartir, vouloir rester et partir.
Partir c’est accepter les points de non-retour. »

Dominique Baumont





Finalement et au total en travaillant dans 25 pays en coopération avec les administrations nationales, les entreprises privées, et les bureaux d’études, je pense avoir participé, en 50 ans de travail, á l’alimentation en eau potable de plus de cinquante millions d’êtres humains. En Afrique et aussi à Tahiti.

CHAPITRE 5 Mes chances, la baraka.
Je voudrais souligner aussi le rôle que LA CHANCE, LA BARAKA a joué dans ma vie et ma vie professionnelle.


– A 17 ans je survis à un coup de feu, tiré à bout portant par mon copain Roger, et qui me traverse la gorge.
– Un mois plus tard les cours de maths du père de Roger me révèlent mes talents en maths et m’orientent vers une vie d’ingénieur. Une chance que je ne soupçonnais pas encore.
– A 24 ans, l’obtention de mon diplôme coïncide avec le début des programmes de développement du tiers monde, à l’origine d’un besoin affirmé d’ingénieurs hydrauliciens. Une vraie chance pour moi.
– A 24 ans traversant la place D’jema el Fna à Marrakech, »emporté par la foule, qui me draîne et m’entraîne » un assassin me bouscule et plante un poignard dans le dos de la personne devant moi qui s’écroule à mes pieds.
– A 42 ans: un semi-remorque fou, et sans conducteur, lourdement chargé dévale sans un bruit, une pente prononcée. Il croise alors le chemin que je viens d’emprunter, à pied. Il poursuit sa course et entre à toute vitesse dans un parking où il détruit complètement quatre véhicules en stationnement.. A 15 secondes près, j’étais mort.
– A 44 ans: nous faisons au Sénégal, nous faisons une campagne de forages en Casamance, dans la zone forestière abritant une rébellion depuis des années. No problem pour nous. Des experts allemands n’ont pas eu la même chance au même endroit, la même année.
– A 47 ans, en Guinée forestière, grâce à mon engagement personnel, un soir, j’ai pu secourir une centaine de réfugiés en détresse, des jeunes, des vieux et des viellards, hommes, femmes, enfants. Je vous raconte comment ça s’est passé:
Au field office du Haut Commissariat aux Réfugiés, à N’zérékoré, capitale de la Guinée forestière, on entend vers 16 h, des rumeurs sur un afflux possible de réfugiés de Sierra Leone, qui auraient quitté précipitamment leurs maisons le matin, à l’aurore. Ce groupe serait en marche vers un village guinéen situé à une vingtaine de km de la frontière, à l’intérieur de la Guinée. Ils espérent y trouver l’assistance du HCR.
Cependant, après 16 h, les 4×4 du HCR, et les camions des ONGs sont rangés dans leurs garages et les chauffeurs rentrés chez eux, (ce sont les consignes de sécurité). Ainsi que tous les employés du HCR.
Heureusement, peu de temps après mon arrivée dans le programme, j’ai me suis acheté une moto type enduro (Honda 150) bien pratique pour rouler plus vite que les 4×4 sur les pistes bosselées dans la forêt primaire.
Donc, en l’absence de réaction de mes collègues du HCR, je me rends, à moto au village guinéen concerné que j’atteins après une heure de motocross sur une piste en latérite. Les véhicules de l’ONG en charge de la logistique dans cette région, sont rangés, bien en ligne avec leurs portières avant bien verrouillées. Personne sur place!
Sauf un dernier chauffeur auquel j’expose la situation. J’ai besoin de lui et de son camion (qui peut transporter une centaine de réfugiés – debouts évidement).
Je lui demande d’attendre mon retour, et je repars en moto à la recherche des réfugiés.
On m’indique la piste vers la frontière, je roule environ 20 km et à la sortie d’un virage je tombe sur eux. Un groupe chargé d’objets et de ballots hétéroclites (je me souviens d’un sommier de lit métallique) en train de traverser la rivière . Leur chef m’explique: fuyant l’arrivée des rebelles, ils marchent depuis 04 h du matin, et sont épuisés, assoiffés et affamés.
Ils sont donc en train de traverser cette rivière qui marque la frontière entre la Sierra Leone et la Guinée forestière. (Nous sommes en pleine forêt, où il n’y a pas de gardes-frontières). Puis il leur faudrait maintenant encore marcher 20 km à pied
pour rejoindre le village d’accueil. Marcher toute la nuit, avec la pluie qui commence à tomber!
Je lui dis que je retourne au village guinéen et leur envoie un camion. « Arrêtez de marcher, et attendez ici ». Dans une heure le camion sera là.
Je retourne vers le camion et son chauffeur. Réticent au début le chauffeur accepte finalement, et je lui assure que je lui paierai moi même, demain matin ses heures supplémentaires.
Puis je prends congé et me dirige toujours à moto vers la ville la plus proche pour y passer la nuit.
Le lendemain de bonne heure, je reviens vers le chauffeur qui m’explique que tout c’est bien passé, et qu’il a ramené tous les réfugiés, les a installés à l’école du village. Il a aussi pu leur obtenir des vivres avec l’ONG.
Malheureusement une jeune femme, enceinte est morte pendant le transport.
Ils sont en train creuser un trou à côté de l’école pour l’enterrer. Les réfugiés m’appellent pour participer à l’enterrement, puis on fait ensemble quelques prières et enfin ils m’expriment leur gratitude avec gravité et sincérité. Je les salue tous et je
retourne vers le chauffeur.  » combien je te dois pour tes heures supplémentaires? Comme promis je te les paie maintenant ».
Sa réponse m’a surpris et beaucoup ému.
Il me dit: « Monsieur Xavier non seulement tu ne me dois rien, mais c’est moi qui te doit.
Tu m’as permis de réaliser ce que je n’ai jamais fait dans ma vie jusqu’à aujourd’hui »
Je n’ai jamais oublié ces mots. Nous venions juste tous les deux de sauver une centaine de personnes.
Chance pour eux et, au combien chance pour nous. On n’oublie pas ces moments là.


Autres chances:
– A 47 ans au Niger deux lions adultes, se sont introduits dans ma chambre. No problem. Chance à moi.
– A 48 ans en Guinée Conakry, pendant le couvre-feu, là où mon 4×4 étant immobilisé dans une flaque d’eau, j’ai eu le temps de compter 17 militaires guinéens courant vers moi, mitraillette en bandoulière. J’essayais juste de contourner leur barrage en empruntant un chemin de traverse pour aller danser au « coton club ».
Ma chance: j’ai pu arranger ça en discutant au milieu de la nuit avec un commissaire de police. Finalement plus de peur que de mal!
A 49 ans toujours en Guinée, je décide à la sortie d’un dîner en ville avec des amis, de rentrer à l’hôtel en empruntant une longue portion de route, toute droite mais en sens interdit. Ceci pour éviter une bonne partie des 17 barrages de police ou de l’armée auxquels il fallait s’arrêter. Chaque contrôle prenait du temps, et rejoindre l’hôtel pouvait durer entre une et deux heures. Seulement voilà, un tank était en poste au bout de la ligne droite. En approchant, nous réalisons que la tourelle du tank est en train de pivoter pour pointer son canon tout droit sur nous. Ça fait un drôle d’effet et redoutant le tir, donc le pire, nous n’étions pas vraiment rassurés. Cependant nous voyant avancer, lentement vers eux, phares réduits et clignotants rouges, les soldats écartent les barrières et nous laissent passer, en nous saluant au garde à vous. Pourquoi? Ils avaient reconnu le drapeau bleu des Nations Unies, qui flottait à l’avant gauche du capot de notre véhicule. En effet le représentant en Guinée du HCR estimant que sortir seul le soir, à pied, était dangereux, me prêtait parfois son 4×4 diplomatique. Plutôt sympa, n’est ce pas? Plus de peur que de mal.

– A 52 ans pas de problème au Mali, au Nord de Tombouctou, malgré la présence des terroristes islamiques d’Al Kaïda.
– A 55 ans, en Albanie, où le HCR mets à ma disposition, dès mon arrivée, le 4×4 d’un collègue hydraulicien touché par une balle à la tête, quelques jours avant, lors d’une embuscade à Tirana, la capitale.
– A 62 ans pas de problème non plus dans le Nord du Tchad, occupé par la rébellion à Hissène Habré.
– A 50 ans, au Zaïre, lorsque j’apprends que l’ingénieur que je venais remplacer a été tué, quelques jours avant mon arrivée, lors d’une réunion de coordination à Bujumbura la capitale du Burundi.
– A 50 ans toujours, une bombe explose sur la place du marché de Bujumbura, alors que j’étais en train d’y effectuer mes courses. La place, pleine de monde s’est vidée en moins d’une minute.
– A 51 ans, quelques jours après mon départ du Zaïre, quatre ingénieurs hydrauliciens venus pour l’extension du programme au Burundi, sont fauchés dans leur 4×4 par une rafale de mitraillette.
– A 61 ans, je suis en Algérie sur un grand chantier de barrage. Un matin quatorze topographes algériens assis dans le minibus qui les transportent chaque jour au chantier, périssent tous dans un attentat terroriste, à 30 mètres de ma chambre dans notre immeuble de résidence à Bouira.
– A 62 ans toujours en Algérie une bombe ravage le siège de l’ONU à Alger.
– A 67 ans au Maroc, sur l’autoroute Casa/Rabat, je subis en voiture un caillassage, par une foule en colère, à la sortie du stade Moulay Abdallah. Le pare-brise explose et de forts impacts sur les portières. En fait j’ai été sauvé par un 4×4 qui a dissipé la foule en arrivant à mon niveau, à tout allure et klaxon à fond. Chance encore, et je m’en sors sans une égratignure.
– Entre 1991 et 1998, donc pour moi de 47 à 54 ans, nous avons sillonné le Sahel à moto, en long, et en large: Maroc, Mauritanie, Gambie, Guinée éq. et Afrique noire: Sénégal, Mali, Burkina Faso, Cote d’ivoire, Guinée, Bénin, Togo, Niger, Tchad, Nigeria. Plus la France et l’Espagne.
Nous avons trouvé une Afrique globalement en conflit avec des rébellions internes et nécessairement externes car les rebelles trouvent refuges dans les zones frontalières et/ou désertes. Citons en particulier la boucle du Niger autour de Tombouctou, repaire d’Al Caïda et Acmi (Al Caïda au Maghreb Islamique), le Mujao à la frontière du Tchad, Poko Haram plus les deux rebellions Touaregs de la région du fleuve et le Front islamique arabe de l’Azawad. Sans oublier Daech pŕésente au Mali depuis plus de 7 ans.
Nous ne roulions quasiment jamais sur les routes goudronnnées, plutôt sur des pistes peu voire très peu fréquentées. Et nous n’avons jamais rencontré de rebelles, et c’est tant mieux.
Merci donc une fois encore merci à l’Univers pour toutes ces chances.

Maintenant ma retraite est paisible. La méditation m’a transformé. Je précise: méditation dans le « vide mental »où je me contente de poser mon esprit dans l’ « ici et maintenant » J’ai une vie simple, libre et décompléxée et je me sens plus humain et ouvert aux autres. Et surtout je vis au présent:

« Je vis ici et maintenant et je demeure conscient de ma présence active dans l’Univers et de mon travail á la terre. Je ne me préoccupe plus du futur et je ne vis pas au passé. Je suis aligné avec ma pensée, ma parole, et mon action, et je suis confiant car je sais que tout arrive á point quand je suis prêt ».
Eckhart Tolle.

Avec mon ami Daniel, ostéopathe, psychologue et anthropologue, nous avons fondé sur Face Book, le « Café de l’Univers » ; et nous nous réunissons aussi, régulièrement tous ensemble, á la Maison de la Culture. Pour réfléchir et échanger sur les grands thèmes dans l’air du temps.
Nos efforts intellectuels portent ainsi sur la compréhension de la terre, de l’être humain et du cosmos donc de l’Univers. Il s’agira de sciences et de philosophie…
Avec les pieds sur terre et la tête dans les étoiles.
Plus de précisions sur la page Face Book.

Suite et fin ( ou nouveau départ ?)


« Puisqu’il faut mourir enfin, que ce soit coté jardin en chantant,
Si ma femme a de la peine, que mes enfants la soutiennent en chantant,
Quand j’irai revoir mon père qui m’attend les bras ouverts, en chantant
J’aimerais que sous la terre tout mes bons copains m’enterrent, en chantant.
La mort c’est plus marrant et moins désespérant en chantant ».

LA VIE EST UNE CHANCE ET MOI JE SUIS LE CHANTEUR

LA VIE EST UNE DANSE ET TOUS, NOUS SOMMES LES DANSEURS



Xavier Meyer, Michel Sardou

Cŕédit video Michel Sardou.
https://youtu.be/CEXKUyUukoASadhguru hydraulicien? Voyez vous même!.
https://youtu.be/JJSLBWKFR6Ihttps://youtu.be/WrY3JCFxGds

Mon CV jusqu’à 71 ans

2014-2015 ZAWA Zanzibar Water Authority. Chef de mission de contrôle des travaux d’alimentation en eau de l’île de Pemba.

2013 (2 semaines) DELOITTE – Madagascar: audit technique du Projet d’appui à la maitrise d’oeuvre locale Eau et Assainissement ( UE).

2012 (2 mois) Sénégal Audit institutionnel de l’APIX: Agence nationale pour la promotion des investissements et des grands travaux.  2 semaines.

2011-IGIP – Ingénieur hydraulique urbaine. Audit technique de la Cie des eaux du Cameroun: exploitation et maintenance.(Banque Mondiale)

2010/2011 SGI Expert international -Maroc -Assistance Technique à l’UGP du programme »assainissement et appui institutionnel ». (UE) 

2010 – 2010 SEURECA Expert international. Auditeur. Cameroun Audit  des cadres de la société patrimoine Camwater. Conseils et formations. (WB) 

2009/2010 OXFAM (ONG) – Ingénieur Water and Salivation. Sénégal. Lutte contre les inondations à Dakar. (DFID)

/2006 – 2009 STUCKY Chef d’Aménagement AlgérieHydraulique urbaine. Gros transfert d’eau potable. (Gouvernement Algérie)   

2006 – 2006 SOFRECO Expert socio économiste.Tchad Hydraulique villageoise. 1300 villages.(démarrage du programme). (UE).

2005-2006 STUCKY Chef d’aménagement. AlgérieStation de traitement des eaux usées (450 000 habitants). Gouvernement Algérie.

2003-2004 IGIP Chef de mission hydraulique urbaine. Sénégal. Hydraulique urbaine: 11 centres.(KFW)

2000 – 2002 SOGREAH Expert conseiller technique principal Chef de mission de suivi et contrôle des travaux. Maroc Hydraulique villageoise – 450 villages.

1999 – 2000 ACTED (ONG) Ingénieur Hydraulicien.Water and SanitationAlbanie, Macédoine, KosovoHydraulique urbaine. 

1996 – 1997 Louis Berger International Chef de mission de suivi et contrôle de travaux. Mali Hydraulique urbaine. 100 000 m3 /jour.(AFD)

1995 – 1995 B.E. Crisci Chef de mission de suivi et contrôle des travaux d’alimentation en eau de Mayotte.

1991 – 1994 Haut Commissariat aux réfugiés des Notions Unies. Zaire – Coordinateur pour le secteur water and sanitation dans les camps de réfugiés du Rwanda, Sierra Leone et Liberia.

1990 – 1991 – Louis Berger International. Chef de mission de suivi et contrôle de travaux. Niger. Hydraulique urbaine de Niamey(AFD) 

1986 – 1989 – Haut Commissariat aux réfugiés des Nations Unies. Coordinateur pour le secteur water and sanitation dans les camps de réfugiés. Guinée Conakry.
ONU.

1981 – 1986 – Directeur Général de la Société Nationale de Forages du Sénégal, SONAFOR;

1978 – 1981 Directeur Général du Laboratoire Technique des entreprises, LABOTEC

1976 – 1978 – Laboratoire du batiment et des travaux publics de Polynésie française.

1975 -1976 – Laboratoire Public d’Essais et d’Etudes. Ingénieur géotchnicien. Maroc.

1973-1974 – Laboratoire du batiment et des travaux publics de Polynésie française.Alimentation en eau des hôtels et complexes touristiques.

1971-1972 Laboratoire Public d’Essais et d’Etudes. Ingénieur géotechnicien, Maroc, Laboratoire du bâtiment et des travaux publics

1968-1970 – ONEP Ingénieur hydraulicien études et  travaux. Maroc hydraulique urbaine. 

Ecole Nationale Supérieure d’Hydraulique, Grenoble, France (oct. 1965 – juin 1968). Diplôme d’ingénieur hydraulicien en 1968.

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